La mer était si belle et si pleine de calme, Les vagues, d’un doux bruit murmuraient des balades. Étouffant une âme au sein de l’écrin d’alarme, O Baladins! O Chansons! Tirez les notes fades.
Car chaque lent mouvement berçait au milieu, Des sons qui étreignaient le sable d’un langage, Souffles du temps étreint entre la souffrance, Des rires légers qui fusaient de l’audace.
Dans ce monde flottant, créant bien des illusions, Les fleurs se mêleront aux vagues de l’horizon, Et tout ce calme apaisé, sans cris ni chagrins, Résonne au loin du lèvres où je médite en vain.

  • Paul Verlaine